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Boulevard de la mort • Quentin Tarantino • 2007 Quentin Tarantino / 2007

Un soir, au bar, quatre amies sympathisent avec l’énigmatique Mike, un ancien cascadeur balafré. Il se propose de reconduire l’une d’elles dans sa voiture, spécialement équipée pour filmer les cascades de cinéma…
Quentin Tarantino (1963-) fut la grande révélation de l’explosion des indépendants US dans les années 90, et reste l’un des rares cinéastes contemporains à tracer un trait d’entente entre la critique spécialisée et le public populaire. Son cinéma prend racine sur un entrelacs de référents cinématographiques, qui contaminent profondément le style et la narration de ses films – se nourissant notamment du cinéma de genre d’après-guerre (Sergio Leone, Russ Meyer, William Witney, wu xia pian, blaxploitation…), mais aussi de bien d’autres horizons (influences marquées de Jean-Luc Godard ou Howard Hawks). Narrativement tortueux, chapîtrés, et souvent centrés autour d’histoires de vengeance, ses films alternent entre des phases d’action violentes et un plaisir appuyé du dialogue.
USA / 1h53 / Imdb / DVD
Titre original : Death Proof

Rat Trap • Adoor Gopalakrishnan • 1981 Adoor Gopalakrishnan / 1981

Unni, le dernier héritier masculin d’une famille féodale en décadence, n’accepte pas de s’adapter aux changements de la société. Isolé avec ses sœurs, sombrant dans l’apathie et la paranoïa, il se repose de plus en plus sur la cadette…
Adoor Gopalakrishnan (1941-) est l’un des réalisateurs les plus reconnus du cinéma de Kerala (région du sud de l’Inde). Venu du théâtre, fortement influencé par les indépendants du cinéma bengali (Satyajit Ray, Ritwik Ghatak), et dans un style d’une extrême méticulosité, il met en scène des contes cruels où les personnages écrasés de torpeur, pris dans des mécaniques qui les dépassent, s’abîment à la lisière de la folie.
Inde / 2h01 / Imdb / DVD
Titre original : Elippathayam

Les Moineaux • William Beaudine • 1926 William Beaudine / 1926

Une orpheline protège un groupe d’enfants abandonnés, séquestrés par un couple de fermiers prêts à tout pour en tirer le maximum de profit.
William Beaudine (1892-1970), un peu oublié aujourd’hui, fut l’un des cinéastes les plus prolifiques du cinéma Hollywoodien : il réalisa plus de 200 longs-métrages, très souvent tournés en moins de deux semaines. Faisant ses armes à la Biograph (il fut notamment l’assistant de Griffith), il toucha à tous les genres, mais fut davantage connu pour ses films fantastiques, ses films avec enfants, ses americanas, et surtout ses comédies (dont la série des « Bowery Boys »). Ses quelques années en Angleterre, durant les années 30, seront préjudiciables à sa carrière américaine, et Beaudine ne retrouvera jamais sa gloire du muet. Mais malgré la qualité très inégale de son œuvre, sa réputation de cinéaste efficace et économe lui permettra d’accompagner, à travers les décennies, l’histoire du cinéma à petit budget, des séries B des années 30 aux productions pour la télévision.
USA / 1h40 / Imdb / DVD
Titre original : Sparrows

Le film fut terminé par l’assistant réalisateur, Tom McNamara

Eva ne dort pas • Pablo Agüero • 2015 Pablo Agüero / 2015

1952, Eva Perón vient de mourir à 33 ans. Durant un quart de siècle, son corps embaumé, sanctifié, enlevé, recherché, devient l’enjeu des forces dictatoriales qui s’affrontent dans le pays…
Pablo Agüero (1977-) est l’une des figures émergentes du jeune cinéma argentin. Il fut remarqué en festivals avec son premier long, Salamandra (2008), qui malgré une approche réaliste témoigne déjà d’un goût pour l’étrange, le déraisonnable, et le chaos. La Pentagonie de son enfance, décor de ce premier film et d’un documentaire qu’il tournera ensuite (Madres de los dioses, 2015), y tend un pont entre le réalisme et le légendaire – mariage qui s’exprimera à plein dans Eva ne dort pas, tout entier consacré à la formation d’un mythe.
Argentine / 1h40 / Imdb / DVD
Titre original : Eva no duerme

Tabou • Nagisa Ōshima • 1999 Nagisa Ōshima / 1999

Kyoto, printemps 1865 : un jeune homme androgyne fait son entrée dans la milice de samouraïs Shinsen gumi. Sa beauté va provoquer crimes, meurtres, et suspicions…
Nagisa Ōshima (1932-2013) fut le chef de file de la Nouvelle vague japonaise. Il tourne d’abord pour la Shoshiku, qu’il quittera après qu’elle ait retiré des salles l’un de ses films critique à l’égard du traité américano-japonais (Nuit et brouillard du Japon, 1960). De fait c’est surtout ainsi, pour son cinéma transgressif et ses sujets brûlants (peine de mort, jeunesse criminelle…), qu’Ōshima est resté dans la mémoire collective ; mais cette subversion thématique est indissociable d’une manière lucide, aiguisée, adulte, qui ne cherche pas tant le scandale que la frontalité. À partir des années 70, son cinéma s’interessera plus systématiquement à la sexualité (L’Empire des sens, 1976), parfois au travers de projets tout à fait accessibles au grand public (succès international de Furyo, en 1983).
Japon / 1h40 / Imdb / DVD
Titre original : Gohatto

Sécheresse • Nelson Pereira Dos Santos • 1963 Nelson Pereira Dos Santos / 1963

1940. Une famille de paysans pauvres du Nordeste fuit la sécheresse et la famine…
Nelson Pereira dos Santos (1928-2018) fut, avec Glauber Rocha, la figure de proue du Cinéma Novo. Après un voyage formateur en France, il rentre au Brésil pour façonner une œuvre découlant des principes du néoréalisme italien, dont il va pousser l’esthétique dans ses retranchements cruels et documentaires. Son cinéma réaliste, penché sur les favelas ou le Sertão, devra après le coup d’Etat militaire (1964) s’exprimer sur un registre plus allégorique. Le reste de sa carrière s’intéressera aux rapports entre politique et religieux, et se terminera par une série de documentaires.
Brésil / 1h43 / Imdb / DVD
Titre original : Vidas Secas