
Bienvenue sur Cinexploria !
Cinexploria est une sélection d'extraits de films, qui vous permet de découvrir l'histoire et la géographie du cinéma. C'est votre première visite ? Alors quelques précisions :
- Pour voir les extraits en plein écran, cliquez sur l'icône en bas à droite des fenêtres vidéo (pour les smartphones et tablettes, faites apparaître cette barre de contrôles en touchant le bas des vidéos).
- Vous avez aimé un film ? Cliquez sur son titre ! Vous accèderez à sa page, où vous trouverez une présentation du cinéaste, des catégories pour découvrir d'autres films semblables, et la possibilité de laisser des commentaires.
- Attention, utilisateurs de smartphone : ce site est peu adapté aux connexions 3G ! Pour garantir une bonne qualité d'image, les vidéos sont compressées à haut débit. Sur un téléphone, elles peuvent donc être longues à charger...
- Ce site fonctionne mal sur Internet explorer : préférez l'utilisation d'un autre navigateur.
Si vous avez une question quelconque (éditoriale, technique, légale), passez d'abord voir si elle n'est pas déjà présente dans la Foire aux questions.
Bonne visite !
Catégorie : Iran
Marqué par une censure protéiforme mais continuelle, le cinéma iranien se résume d’abord en deux moments importants. Celui du film fārsi dans les années 50 (cinéma populaire décalquant les cinémas égyptiens ou indiens, et bien souvent d’une qualité médiocre) ; puis celui du cinéma motafavet, dans les années 60-70 (cinéma plus auteuriste et réaliste, mené par des cinéastes souvent formés à l’étranger). On peut y ajouter le mouvement plus singulier du cinéma-ye Azad dans les années 70 (films courts d’une grande liberté, tournés en super 8 et non commercialisés). Mais c’est vraiment à la fin des années 80 que débute l’âge d’or du cinéma iranien (Kiarostami, Panahi, Makhmalbaf…), qui se trouve soudain célébré dans les festivals du monde entier : un cinéma d’inspiration moderne (néoréalisme, mises en abyme, dispositifs questionnant la frontière entre fiction et réalité), dont la subversion consiste moins à attaquer frontalement le pouvoir, qu’à s’échiner à filmer le pays tel qu’il est.


Et la vie continue • Abbas Kiarostami • 1992 Abbas Kiarostami / 1992
