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Films adaptés de textes littéraires (romans, nouvelles, poésie, autobiographies, littérature enfantine…), que ce soit en travaillant fidèlement le texte, ou en ne s’inspirant que très librement de l’histoire.
Tadeusz revient à Cracovie après vingt ans d’absence pour comprendre ce qui est arrivé à son fils cadet, disparu durant la dernière guerre mondiale…
Wojciech Has (1925-2000) est le franc-tireur du cinéma polonais : son œuvre s’est construite à distance de la Nouvelle vague de son pays, dont il est pourtant contemporain, et il ne prit jamais sa carte au parti communiste. Son cinéma surréaliste, qui joue de la perméabilité entre réel et onirisme, est fait d’anti-héros voyageurs, confrontés au passé et à la mort.
Pologne / 1h20 / Imdb /DVD Titre original : Szyfry
Peu après la mort de son père, Martha, une jeune bibliothécaire, rencontre Helmut Salomon, un homme plus âgé qu’elle. Le couple ne tarde pas à se marier…
Rainer Werner Fassbinder (1945-1982) est l’un des cinéastes du Neuer Deutscher Film. Venu du théâtre (les acteurs de sa troupe, l’Antiteater, l’accompagneront dans ses films), il se montre exceptionnellement productif au cinéma (40 films réalisés en 13 ans). Son amour du mélodrame Sirkien, notamment visible au travers de ses grands personnages féminins, s’y pervertit au contact d’une vision incisive et écœurée de la société allemande d’après-guerre (violence sociale, refoulé du passé nazi).
Jefferson Smith, jeune homme naïf et idéaliste, est désigné sénateur par le gouverneur de son État et sa bande de politiciens véreux, désireux d’en faire leur homme de paille…
Frank Capra (1897-1991) est l’un des maîtres de la « screwball comedy » hollywoodienne. Son style vif, enthousiaste, euphorique, se marie à un amour fort, aux élans quasi-utopiques, pour son pays d’adoption (il est fils d’immigrés italiens). Mais cet idéalisme, qui est aussi celui de ses héros naïfs, se confronte à un monde noir et cynique : particulièrement prolifique dans les années 30, Capra est aussi le grand cinéaste des années de crise économique.
USA / 2h09 / Imdb / DVD Titre original : Mr. Smith Goes to Washington
Depuis touts petits, Paro et Devdas sont amoureux. Lui est parti étudier à Londres ; elle, secrètement, l’a attendu. Mais à son retour, la différence de richesse entre leurs deux familles vient faire obstacle à leur passion.
Sanjay Leela Bhansali (1963-) est l’un des grands noms du Bollywood contemporain, où il multiplie les productions coûteuses. Très influencé par le cinéma hindi des années 50 (notamment par Guru Dutt), et préférant au réalisme la création d’univers fantasmés, il fait preuve d’un formalisme obsessionnel, et d’une maîtrise du rythme reposant sur un rapport étroit entre image et musique. Une partie de sa carrière a consisté à courir après un projet sans cesse reporté, Bajirao Mastani, qu’il réalisa finalement en 2015.
Japon, XIème siècle. Un gouverneur de province est exilé pour avoir défendu les paysans contre les autorités féodales. Sa femme Tamaki, sa fille Anju et son fils Zushio, cherchent à le rejoindre…
Kenji Mizoguchi (1898-1956) est l’un des plus grands cinéastes japonais. Sa filmographie, faite de drames sociaux et de mélodrames, s’étend du muet aux années 50. Son cinéma digne et précis s’attache à peindre le sort des femmes et des prolétaires (et notamment des prostituées, qui sont au confluent de ces deux groupes).
Japon / 2h04 / Imdb / DVD Titre original : Sanshō Dayū
Angleterre, 1918. John Keats, poète pauvre et encore méconnu, devient le voisin de la jeune Fanny Brawne…
Jane Campion (1954-) se forme et débute sa carrière en Australie. Elle se spécialise rapidement dans les portraits de femmes luttant pour s’extraire des carcans sociaux, et retrouver le chemin de leur propre sensualité. Innervée de littérature, sa filmographie s’articule autour de deux temps forts : le succès et la palme d’or de La Leçon de piano (1994), apogée d’une carrière alors montante ; et le renouvellement télévisé de Top of the Lake (2013-2017), qui lui offre un second souffle après une série d’échecs publics et critiques.
Australie (réalisatrice néozélandaise) / 1h59 / Imdb / DVD