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Face à l’hégémonie retrouvée d’Hollywood, de nombreux cinémas asiatiques reviennent en force : cinquième génération du cinéma chinois, « nouvelle vague » taïwanaise, nouvelle génération de cinéastes Hong-Kongais, premiers chef-d’œuvres de l’animation japonaise, et réveil du cinéma iranien d’auteur en fin de décennie. Après des années d’agitation formelle et politique, l’esthétique néoclassique stabilise les cinémas du monde entier, bien que coexistent d’autres tendances (maniéristes, formalistes, derniers films de la modernité…).
Bashu, un petit garçon, vit dans une ville frontalière pendant la guerre Iran-Irak. Ayant perdu sa famille et sa maison dans un bombardement, il s’enfuit et échoue dans le nord du pays, où les gens sont blancs et où l’on ne parle pas sa langue. Une mère de famille décide de lui venir en aide… [article]
Bahram Beyzai (1938-) partage sa carrière entre le théâtre (où se réputation lui vaut le surnom de « Shakespeare perse ») et le cinéma. Ses films, au style allégorique et friand de symboles, ont toujours rencontré des difficultés avec le régime (avant comme après la révolution islamique) de par leur obstination à réfléchir le pays (identité, histoire, culture, racisme). D’où une carrière cinématographique ératique, marquée par l’absence de soutien du gouvernement et par la censure (Bashu mettra quatre ans à sortir en salle).
Iran / 2h01 / Imdb / DVD Titre original : Bashu, gharibeye koochak
Des silhouettes masquées gravissent un escalier, en faisant diverses rencontres à chaque palier… [article]
Patrick Bokanowski (1943-) est l’un des seuls cinéastes expérimentaux français dont la notoriété a dépassé les frontières de son milieu. Venu des arts plastiques et de la photographie, il compose des univers fortement marqués par l’œuvre de Kafka. Au gré de nombreux jeux d’optiques, de lumière et de déformations (de l’espace, de l’image, ou du temps), il refaçonne le réel en un continuum audio-visuel auquel la musique de Michèle Bokanowski, son épouse, prête d’étranges circonvolutions.
Ayant purgé un tiers de leur peine, cinq prisonniers bénéficient d’une permission. Chacun s’en va rendre visite à ses proches, dont la vie a été bouleversée par leur arrestation…
Yılmaz Güney (1937-1984), cinéaste turc d’origine kurde, fut dès les années 70 un regard posé sur les problèmes de son pays. Mettant en scène les difficultés du peuple (ouvriers, paysans, prolétaires des grandes villes), il connut rapidement un succès qui inquiéta les autorités, et qui lui valut plusieurs séjours en prison – avant qu’un meurtre aux circonstances troubles ne l’y installe tout à fait. C’est depuis sa cellule qu’il écrit puis « réalise » Yol, donnant ses instructions de mise en scène à son assistant, Şerif Gören, qui les applique ensuite sur le plateau. Évadé de prison, il s’exile en France où il termine le montage du film qui, présenté à Cannes, remportera la palme d’or.
Turquie / 1h54 / Imdb / DVD Titre original : Yol Tournage dirigé par Şerif Gören